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PC - colles de mathématiques 2012-2013

colle n°1 - semaine n°38

Révisions

ANALYSE

1  SUITES ET FONCTIONS

1.3  Suites et séries de nombres réels ou complexes

1.3.1  Suites et séries

§ Exemples d'étude de suites de nombres réels ou complexes définies par une relation de récurrence un+1 = f(un) et d'emploi d'une telle suite pour l'approximation d'un point fixe a de f.
Pour étudier la vitesse de convergence de un vers a, les étudiants doivent savoir exploiter le comportement local de f au voisinage de a et, notamment, une inégalité du type lipschitzien |f(x)−f(a)| ≤ k|xa|0 ≤ k < 1, ou du type |f(x)−f(a)| ≤ λ|xa|2.
Série ∑un associée à une suite (un) de nombres réels ou complexes, suite (sp) des sommes partielles de cette série.
Il convient de mettre en valeur et d'exploiter la correspondance bijective entre suites et séries.
Définition d'une série convergente et de sa somme, notée ∑n=0un. Espace vectoriel des séries convergentes.
Si la série un converge, un tend vers 0 ; la réciproque est fausse.
Caractérisation de la convergence d'une série de nombres complexes à l'aide des parties réelle et imaginaire.
Convergence d'une série réelle alternée dont la valeur absolue du terme général décroît et tend vers zéro ; majoration du reste.
Aucune autre connaissance spécifique sur les séries semi-convergentes n'est exigible des étudiants.

1.3.2  Séries de nombres réels positifs

Pour qu'une série ∑un de nombres positifs converge, il faut et il suffit que la suite (sp) des sommes partielles soit majorée. Alors ∑n=0un = limpsp = suppsp.
Convergence des séries géométriques de nombres réels positifs, convergence des séries de Riemann.
Théorème de comparaison des séries de nombres réels positifs : soient (un) et (αn) des suites de nombres réels positifs telles que un = On) ; alors la convergence de ∑αn implique la convergence de∑un.
Comparaison d'une série de nombres réels positifs à une série géométrique (règle de d'Alembert), à une série de Riemann.

1.3.3  Séries de nombres réels ou complexes

Séries absolument convergentes (c'est-à-dire telles que ∑|un| < +∞).
Toute série absolument convergente est convergente (démonstration non exigible).
En outre, |∑n=0un| ≤ ∑n=0|un|.
Série géométrique : la série ∑zn, où z appartient à C, est absolument convergente si, et seulement si, |z| < 1 ; sa somme est alors égale à 1/(1−z).
Si |z| ≥ 1, cette série diverge.
Série exponentielle : pour tout nombre complexe z, la série ∑zn/n! est absolument convergente.
Par définition, expz = ∑n=0zn/n!

3.1  Séries de nombres réels ou complexes

3.1.1  Comparaison d'une série à une intégrale

Comparaison d'une série de nombres réels positifs à une intégrale : étant donnée une fonction f continue par morceaux sur [0,+∞[ à valeurs réelles positives décroissante, la série de terme général wn= ∫n−1nf(t) dtf(n) est convergente. En particulier la série ∑f(n) converge si et seulement si f est intégrable sur [0,+∞[.
La relation wn= ∫n−1n(f(t) −f(n)) dt permet d'encadrer wn ; un encadrement analogue peut être obtenu lorsque f est croissante.
Équivalent de n! (formule de Stirling).
La démonstration de la formule de Stirling n'est pas exigible des étudiants.
§ Pour une série de nombres réels positifs, exemples d'encadrement du reste d'une série convergente, des sommes partielles d'une série divergente ; exemples de recherche de valeurs approchées de la somme d'une série convergente.
Il convient notamment d'exploiter la comparaison d'une série à une intégrale.
Exemples d'étude du comportement asymptotique des restes d'une série convergente, des sommes partielles d'une série divergente.

3.1.2  Produit de deux séries absolument convergentes [sous réserve d'avancement du cours]

Définition du produit de Cauchy ∑wn de deux séries ∑un et ∑vn de nombres complexes : wn = ∑p+q=nupvq. Si les séries ∑un et ∑vn sont absolument convergentes, ∑wn l'est aussi (démonstration non exigible des étudiants).
Dans ce cas, n=0wn = (∑p=0up )(∑q=0vq ).